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viernes, 16 de septiembre de 2011

Libye : réflexions sur une guerre (Suite)

  • Des rebelles Libyens

  • 16/09/2011 - Demba Moussa DEMBELE - Lu 21 fois

    Au vu de ces crimes contre l’Humanité commis par l’Otan, de nombreuses voix se sont élevées pour demander ce qu’attend la Cpi pour ouvrir une enquête sur les actions de l’Otan et des autres mercenaires à la solde du Cnt. Une Cpi qui a été si prompte à inculper Kadhafi et son fils sur la base des ‘témoignages’ plus que douteux rapportés par les médias occidentaux et des Ong des ‘droits de l’homme’, souvent au service de la ‘mission civilisatrice’ de l’impérialisme occidental! Les éléments sur lesquels s’est basée la Cpi pour inculper Kadhafi ont été contestés par l’International Crisis Group qui avait pourtant envoyé une mission d’enquête sur le terrain ! En vérité, la Cpi est un instrument au service du système impérialiste, jouant le même rôle que l’Otan contre les peuples du Sud. Donc, il n’y a rien à attendre de ce côté-là. D’autant plus que toute enquête sérieuse sur les crimes perpétrés par l’Otan mènerait directement à Barack Obama, Nicolas Sarkozy et David Cameron, qui ont planifié cette agression et donné les ordres pour détruire la Libye et mettre ainsi la main sur un pays aussi stratégique, surtout après les changements intervenus dans les deux pays voisins que sont la Tunisie et l’Egypte! Problème de légitimité pour le Cnt Ayant été porté au pouvoir par une coalition de mercenaires composés des forces de l’Otan, de leurs forces spéciales, d’agents de la Cia, de combattants d’Al Qaeda et des monarchies du Golfe et de l’Arabie Saoudite, le Cnt aura un grand problème de crédibilité et même de légitimité auprès du peuple libyen. En effet, l’appel à l’intervention extérieure montre clairement que le Cnt ne jouissait pas de soutien populaire capable de faire tomber le régime de Kadhafi, contrairement à ce qui s’est passé en Tunisie et en Egypte. En outre, comment un mouvement de ‘libération’ peut-il être légitime quand il fait appel à des puissances extérieures pour détruire les infrastructures vitales de son pays et faire massacrer ses propres compatriotes ? D’ailleurs, Le Guardian observe à ce sujet : ‘Il est clair qu’une implication aussi étroite des Etats-Unis et des anciennes puissances coloniales va entacher et saper la légitimité de la transformation en Libye.’ Outre le fait d’avoir été installé par une force étrangère, le Cnt est un regroupement très hétéroclite, composé d’islamistes radicaux liés à Al Qaeda, de royalistes, de tribalistes et de représentants de la petite bourgeoisie. Ce mélange détonnant risque de poser des problèmes de cohabitation entre factions n’ayant pas nécessairement les mêmes objectifs sur l’avenir de la Libye après la guerre. Par ailleurs, l’image du Cnt a été ternie par l’attitude foncièrement raciste observée à l’égard des Libyens noirs et des Africains au Sud du Sahara qui travaillaient en Libye. Quand les médias étrangers au service de l’agression impérialiste développent une campagne raciste et abjecte contre ces Africains, tous considérés comme des ‘mercenaires’ de Kadhafi, c’est d’abord pour masquer la nature criminelle de la coalition qui a porté le Cnt au pouvoir. Ensuite, leur campagne tend à justifier les massacres perpétrés contre ces Africains, comme l’ont rapporté plusieurs médias indépendants, dont Michel Collon, journaliste d’investigation bien connu, qui avait rencontré certains de ces Africains lors de sa visite à Tripoli. L’International Herald Tribune du 2 septembre rapporte que des rebelles continuent de rafler tous les Libyens à la peau noire et les Africains au Sud du Sahara. Comme quoi la ‘nouvelle Libye’ installée par l’Otan semble s’engager dans la voie de ‘l’épuration ethnique’ pour se débarrasser de ses propres ressortissants noirs! Occupation et pillage des ressources de la Libye Une ‘nouvelle Libye’ qui sera sous la coupe réglée des ‘protecteurs’ du Cnt, en dépit de ce qu’en dira ce dernier, car il ne pourra rien leur refuser. D’ailleurs, en a-t-il les moyens ? Nullement. Comme on l’a déjà souligné plus haut, le but véritable de l’agression impérialiste des principaux pays membres de l’Otan est le contrôle des ressources de la Libye et la recherche de bases militaires dans un pays hautement stratégique, surtout après la ‘perte’ éventuelle de l’Egypte par les Etats-Unis. En détruisant à grande échelle les infrastructures libyennes, les pays occidentaux sont assurés de se servir des immenses ressources pétrolières de la Libye pour faire travailler leurs entreprises pour ‘reconstruire’ le pays. Une ‘reconstruction’ qui, selon les rebelles, pourrait prendre au moins dix ans! Donc, les entreprises occidentales sont assurées d’obtenir des marchés pour plusieurs années et créer ainsi des emplois pour leurs ressortissants. Ce qui pourrait donner l’illusion d’une embellie pour le marché de l’emploi aux Etats-Unis et en France, deux pays avec des présidents très impopulaires et qui seront en période électorale en 2012! Comme quoi, il n’y a rien d’’humanitaire’ dans cette guerre d’agression contre la Libye. Il faut être vraiment naïf, et même niais, pour croire un seul instant que Sarkozy, Obama, Cameron ou encore le dépravé sexuel Silvio Berlusconi, tous confrontés à des crises économiques et financières sans précédent, vont dépenser des millions de leurs devises chaque jour et risquer la vie de leurs pilotes et autres agents secrets, juste pour ‘protéger’ des Libyens? Des gouvernements qui édictent des politiques carrément racistes et xénophobes, notamment à l’encontre des immigrés de confession musulmane, comment de tels gouvernements peuvent-ils faire croire qu’ils se soucient du sort du peuple libyen? Le philosophe italien Dominico Losurdo observe à juste titre que ‘cette guerre n’a rien à voir avec la protection des droits humains.’ Il cite un journal italien, La Stampa, qui souligne que c’est pour des intérêts purement économiques que l’Italie et les autres pays de l’Otan sont intervenus en Libye. Et ce même journal prédit déjà une ‘guerre économique’ entre la France et l’Italie, une fois que l’Otan aura accompli sa sale besogne. Ainsi dans son édition du 26 août, La Stampa écrit, faisant allusion à la France : ‘On a immédiatement compris que la guerre contre le Colonel allait se transformer en un conflit d’un autre type : guerre économique, avec un nouvel adversaire, l’Italie évidemment.’ De fait, la réalité n’a pas tardé à prendre le dessus sur la fiction et les mensonges. Un article du New York Times du 23 août nous apprend que la guerre n’est même pas encore finie que déjà a commencé la course pour le contrôle du pétrole libyen. Sous la plume de Clifford Krauss, le journal écrit : ‘la bataille n’est même pas encore terminée à Tripoli que la course pour l’accès aux richesses pétrolières libyennes a déjà commencé…Les nations occidentales, en particulier les pays de l’Otan qui ont accordé un soutien aérien déterminant aux rebelles veulent s’assurer que leurs entreprises seront en pole position pour pomper le pétrole libyen’. Et l’article cite le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, qui souligne que la compagnie italienne ENI ‘jouera un rôle de premier plan dans l’avenir’ en Libye. Mais apparemment certains de ses homologues ne l’entendent pas de cette oreille. En effet, comme une réponse indirecte aux déclarations de Frattini, Alain Jupé, le ministre français des Affaires étrangères, a comparé l’intervention de la France en Libye à ‘un investissement dans l’avenir’. Un avenir qui se conjuguera sans doute en contrats juteux pour les entreprises françaises au nom de la ‘reconstruction’ de la Libye mais dont le vrai objectif sera de mettre la main sur une bonne partie du pétrole et du gaz libyens! Le quotidien français Libération, du jeudi 1er septembre, nous apprend qu’il y a eu un accord secret entre la France et le Cnt, conclu le 3 avril 2011, qui promet 35% du pétrole libyen à la France en échange d’un soutien total et permanent de celle-ci à la rébellion ! Ainsi l’on comprend mieux ‘l’investissement dans l’avenir’ dont parlait Alain Juppé, et surtout l’activisme du président Sarkozy dans la guerre d’agression contre la Libye! Mais Frattini, cité dans un autre quotidien français, Le Figaro du 2 septembre, prévient : ‘Il n’y aura pas de bataille de type coloniale entre l’Italie et la France pour s’emparer des richesses de la Libye. L’Italie restera un partenaire privilégié de Tripoli. Ne venez pas chasser dans notre réserve.’ Dans le même temps, le numéro du New York Times, déjà cité, rapporte les propos d’Abdeljalil Mayouf, porte-parole de la compagnie pétrolière créée par le Cnt, qui affirme que des pays comme la Chine, la Russie et le Brésil pourraient être ‘punis’ pour avoir critiqué l’intervention de l’Otan et proposé une solution politique.. Comme quoi le voile de mensonges et de désinformation sur les vraies raisons de la guerre de l’Otan contre la Libye commence à se déchirer petit à petit. Ceux qui ont été abusés par les discours sur la protection des ‘droits de l’homme’ et la promotion de la ‘démocratie’ comprendront alors que c’est la protection des droits de propriété sur les richesses libyennes qui constitue la force motrice fondamentale de l’agression de l’Otan contre la Libye! (A suivre) Demba Moussa DEMBELE Economiste, Chercheur Dakar, Sénégal





  • PRESIDENTIELLE 2012 : Les fils reniés de Wade dans la course
    16/09/2011 - Sud Quotidien - Lu 64 fois

    Les fils « reniés » de Wade entendent briguer le suffrage de leurs compatriotes au mois de février prochain. Idrissa Seck, le maire de Thiès a été investi samedi 10 septembre dernier par le Rassemblement démocratique des républicains (Rdr). Macky Sall, son ex-frère au Parti démocratique sénégalais (Pds), édile de Fatick, Président de l’Alliance pour la République (Apr) a déclaré sa candidature. Après des tournées à travers plusieurs régions de l’intérieur du pays et auprès des familles religieuses, il entame à l’extérieur, notamment en terre gabonaise où il se trouve, sa campagne électorale avant la lettre. Aminata Tall, l’ancienne égérie du Pds qui a largué les amarres du parti présidentiel elle aussi, veut jouer un rôle de premier plan pendant cette présidentielle. Cheikh Tidiane Gadio, le leader de « Luy jot, jotna » (il est temps), n’est pas en reste. Idrissa Seck, ex-jardinier des rêves de Wade, ex-Premier ministre, ex-tout puissant n° 2 du Parti démocratique sénégalais (Pds), aujourd’hui leader du mouvement politique « Rewmi » (la nation en wolof), maire de Thiès. Macky Sall, ex-Premier ministre, ex-éphémère Président de l’Assemblée nationale, ex-n°2 du Pds, président de l’Alliance pour la République (Apr), maire de Fatick. Aminata Tall, ex-Secrétaire générale du Mouvement des femmes du Pds, ex-ministre d’Etat auprès du président de la République, ex-maire de Diourbel, peaufine son cadre. Cheikh Tidiane Gadio, ex-ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères (l’un des ministres qui a le plus duré en poste), leader du mouvement citoyen et politique « Louy jot, jotna ». Tous ces fils et filles « reniés » de Wade qui lui dénient le droit de se représenter à la magistrature suprême parce que sa candidature serait frappée d’inconstitutionnalité, postulent eux, au suffrage de leurs compatriotes ou veulent jouer un rôle de premier plan pendant cette présidentielle. Ils ont en commun ce souci politique de présider aux destinées des Sénégalais et des Sénégalaises. Pendant que les « Bennoo » (Bennoo Siggil Senegaal, Bennoo Taxawal Sénégal, Bennoo Alternative 2012) de l’opposition dite significative peinent à accorder leurs violons sur la question de la candidature : unique, de l’unité ou plurielle mais encadrée ou pas (espérons que le séminaire du 17 septembre prochain de Benno Siggil Senegaal apporte éclairci à ce sujet). Et que la majorité se cherche cadre électoral approprié, passant de l’Alliance Sopi toujours (Ast) aux Forces alliées 2012 (Fal 2012) sans oublier sa composante Cap 21 pour porter la candidature controversée du président sortant, les fils « abandonnés » de ce dernier, partis ou chassés de la maison du père, se jettent eux à l’eau. Idrissa Seck, l’édile libéral de Thiès, investi samedi 10 septembre dernier par le Rassemblement démocratique des républicains (Rdr), est en campagne électorale. A la tête de son mouvement « Rewmi » (la nation en wolof), il repart à l’assaut du palais Léopold Sédar Senghor du nom du premier président du Sénégal postindépendance. Macky Sall, son ex-frère de parti et son double successeur à la Primature et au poste de n°2 du Pds, maire de Fatick, Président de l’Alliance pour la République (Apr) est également candidat. Après des tournées à l’intérieur du pays et auprès de certaines familles religieuses et coutumières, il semble entamer au Gabon sa campagne électorale avant lettre à l’étranger. Selon une correspondance particulière de notre confrère Abou Abel Thiam qui suit sa tournée, le leader de l’Apr. escorté par la gendarmerie nationale gabonaise, a eu droit, samedi 10 septembre dernier à « des haies d'honneur sur des centaines de mètres » de la part de ses compatriotes vivant au Gabon. Macky Sall a eu droit, à un accueil jamais réservé à un homme politique sénégalais, encore moins un opposant à Libreville samedi dernier, assure-t-il. Le président de l'Apr à la tête d'une forte délégation de son parti est ainsi en tournée au Gabon et au Congo. Un déplacement qui devra comporter plusieurs étapes parmi lesquelles, après Libreville au Gabon le dimanche 11 et lundi 12 septembre, Port Gentil hier mardi, à Pointe Noire puis Brazzaville au Congo. Dans la capitale gabonaise, après l'accueil populaire, le leader de l'Apr, qui semble ainsi en précampagne électorale, a reçu des délégations d'organisations villageoises de développement au Sénégal, visité des associations religieuses, prié avec les fidèles musulmans, eu des audiences avec des autorités gabonaises, et présidé un meeting dans l'après-midi du lundi. Macky Sall a aussi dit sa préoccupation par rapport "à l'obstination du président Wade à se présenter à une troisième candidature en violation de la constitution". Il s’est félicité, nous apprend notre confrère du courage et de l’engagement des Sénégalais de la diaspora, « pour toutes les actions socio-économiques qu'ils réalisent au bénéfice du Sénégal". Est-ce par ailleurs, pour faire un clin d’œil à l’actuel ministre de la Justice, Cheikh Tidiane Sy alors ministre de l’Intérieur qui l’avait interpellé sur une affaire de blanchiment d’argent en 2009, lui et son compatriote et camarade Abdoulaye Sall résident au Gabon, que le patron de l’Apr démarre sa campagne à l’extérieur par le pays de Aly Bongo ? Rien ne sert de courir, il faut partir à point dit la Fontaine ou Esope, Macky Sall en attendant d’être officiellement investi comme son autre ex-frère Idrissa Seck, par son parti ou une coalition qui se dessine, est en campagne. Cheikh Tidiane Gadio qui marque sa disponibilité d’aller en alliance, n’en souligne pas moins son intention de briguer le suffrage de ses concitoyens. Plusieurs démembrements de son mouvement citoyens, ont déjà proposé sa candidature. Bien qu’ouvert à une alliance stratégique avec l’opposition, l’ancien ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères de Wade, n’en pense pas moins à diriger le Sénégal au soir du 26 février prochain. Il sillonne le pays et le monde et met en tension ses camarades et sympathisants. L’ex-égérie du Pds quant à elle, peaufine son nouveau cadre politique, fourbe ses armes et même si elle n’a pas encore déclaré sa candidature, entend jouer un rôle de premier plan pendant cette présidentielle.



  • Berlusconi: «Il n’ya pas eu de soulèvement populaire en Libye»
    16/09/2011 - alterinfo.net - Lu 36 fois

    On peut reprocher beaucoup de choses à Berlusconi, le fait d’être un chaud lapin coureur de midinettes, le fait d’être une grande gueule capable de s’en prendre à ses citoyens, mais il peut lui arriver de balancer de manière superbe certaines réalités, exemple avec la situation libyenne! La «rébellion libyenne», qui a renversé le colonel Mouammar Kadhafi, «n’a pas été un soulèvement populaire», mais un acte d’«hommes de pouvoir» décidés à le chasser, a déclaré hier le président du Conseil Silvio Berlusconi. «Cela n’a pas été un soulèvement populaire» comme dans d’autres pays nord africains, «où un vent de liberté commence à souffler», a déclaré le Cavaliere devant des jeunes de son parti, le Peuple de la liberté, rassemblés à Rome. Au contraire, a-t-il observé, à Tripoli, «des hommes de pouvoir ont décidé de donner vie à une nouvelle ère en mettant Kadhafi dehors». «Cela n’a pas été un soulèvement populaire parce que Kadhafi était aimé de son peuple comme j’ai pu le constater quand je suis allé en Libye.» Jusqu’au soulèvement au début de l’année, le président du Conseil italien avait entretenu des rapports étroits et profonds avec le peuple libyen. La réconciliation avec le régime de Tripoli “m’a apporté la sympathie non seulement de la Libye mais de nombreux dirigeants de pays africains», et «ainsi nous avons pu consolider notre présence, importante pour les fournitures de gaz et de pétrole», s’est-il justifié devant ses jeunes partisans. Silvio Berlusconi était dès le début de la guerre contre le peuple libyen hostile à une intervention de l’Alliance contre le régime de Mouammar Kadhafi. «J’étais contre cette initiative, comme chacun sait», avait expliqué récemment le président du Conseil italien qui s’exprimait à Rome à l’occasion de la sortie d’un livre. «J’étais tenu par le vote du Parlement de mon pays», a-t-il ajouté. «J’étais contre et je suis contre cette intervention qui finira d’une manière que nul ne connaît», avait-t-il dit, assurant que l’Italie s’était vu forcer la main par ses alliés, France et Grande-Bretagne en tête, des avions de l’Alliance mènent des opérations en Libye à partir de bases en Italie mais les forces italiennes ne participent pas directement aux bombardements. Beaucoup de voix et de nations n’ont pas cessé à relever que la «révolte» libyenne n’a «aucune essence populaire», mais elle émane d’anciens dirigeants libyens et des réseaux «terroristes d’Al Qaïda» voulant chasser par un coup d’Etat militaire international le guide libyen. La non-reconnaissance du CNT par de nombreux pays au monde révèle que la «révolution libyenne» n’est pas «réaliste», mais «fabriquée de toutes pièces, avec la terreur des armes», contrairement à la Tunisie et l’Egypte, où les deux peuples ont destitué deux régimes dictatoriaux alliés de l’Occident. Cela n’est pas le cas de la Libye, dont le dirigeant était connu comme «fervent patriote, nationaliste et défenseur des peuples opprimés, notamment africains». Selon les spécialistes en la matière, il n’existe aucun point commun entre les dictateurs tunisien et égyptien, Ben Ali et Moubarak, et le guide libyen. des experts avaient signalé que la fuite de Ben Ali en Arabie Saoudite et les tentatives d’innocenter le dictateur Moubarak dans le cadre de son procès, illustrent de la volonté secrète de sauver ces deux ex-dictateurs alliés, alors que la machine de la «justice internationale» est mise en branle contre Kadhafi en faisant une pression sur tous les pays voulant accueillir ou accorder l’asile politique au Guide de la révolution verte. Cela dit, il faut souligner que les dernières déclarations de Berlusconi ne pèseront pas sur le cours des évènements, étant donné qu’il a eu juste à confirmer certaines vérités sur les tenants et les aboutissants de la «révolution libyenne».



  • Le demi-courage de Bourgi
    16/09/2011 - Julius Blawa Gueye - Lu 278 fois

    Soulager son cœur est une bonne chose. Ne dit-on pas, mieux vaut tard que jamais ? Voilà un français qui est touché par la grâce divine. Son repentir actif fera la catharsis de toutes ces embrouilles crées ou suscitées par la France dans sa zone dite d’influence. L’homme que les Français vénèrent et qui répond au nom de Charles De Gaulle a été autrefois pris dans un dilemme. Il avait le choix de rompre avec le passé colonial de son pays ou ruser avec l’histoire. A notre humble avis, il a préféré la seconde solution. Celle-ci a eu pour conséquence de dire que les peuples coloniaux qui l’ont aidé à défendre la France devaient prendre leur indépendance nominale, histoire de les amadouer, car le système monétaire appelé le franc des Colonies Françaises d’Afrique (CFA) est un nazisme financier (Selon N. Agbohou) dont le but était de créer un leurre dans l’esprit des Africains. Ce système, comme tout le monde le sait, est contraire à la souveraineté des Etats. Ce même Charles de Gaulle a été retissant à ce que des Noirs d’Afrique, à la libération, défilent sur les Champs-Elysées… Pour lui, ceux-là sont bons pour servir de chair à canon aux Allemands, mais indignes de parader sur la belle avenue des Champs-Elysées. Sans commentaire ! Cet homme providentiel des Français a créé son alter égo, en la personne de Jacques Foccart. Celui-ci a ingénieusement mis au point des réseaux qui pompaient les ressources et rackettaient les chefs d’Etats africains. Tous les présidents français de la cinquième république ont tous hérité de Jacques Foccart et de ses réseaux maffieux. Personne ne peut dire le contraire. En Afrique comme en France, c’est un secret de polichinelle quant à l’argent qui circulait entre les différents chefs d’Etat africains et ceux de la France. Les campagnes électorales des partis politiques français étaient en grande partie financées par les Africains, afin d’être dans les bonnes grâces du futur élu. Les prêts publics au développement, empruntaient partiellement le même circuit pour revenir en France via des paradis fiscaux. Le système est tellement bien huilé que personne n’a pu jusqu’ici apporter la moindre preuve du caractère illicite de ces opérations. Il a fallu que Robert Bourgi incidemment aidé par Mamadou Koulibaly, emboîte le pas à Pierre Péan pour donner un coup de pied dans la fourmilière des sorciers. Du coup les adeptes de la Françafrique se mettent à nier tout en bloc. Toute la classe politique française de droite comme de gauche, nie sans conviction n’avoir touché le moindre sou de cette immense fortune. Et c’est cela qui déçoit. La classe politique française est une pourriture. C’est une caste de gens sans honneur, incapables d’assumer ce qu’ils ont fait. Le plus cocasse est le fait de répondre à côté de la plaque. Ils parlent d’une plainte comme si l’avocat Robert Bourgi annonçait avoir entendu parler de ces choses. Il précise avec forces détails, avoir exécuté lui-même ces choses-là …Confiant, il ajoute qu’il se tient à la disposition de la justice. Ce qui est in fine gênant, c’est le fait pour Bourgi de dire que cela a cessé depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy. Or durant l’éphémère émission Raison d’Etat sur la RTI (Radio télévision ivoirienne), un des invités a dit que Laurent Gbagbo avait participé financièrement à la campagne de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle de 2007. Par ailleurs le fils du colonel Kadhafi, traitant Sarkozy de clown, a demandé la répétition de leur dû à ce dernier. Alors connaissant le côté vorace de Sarkozy, il serait inimaginable qu’il renonce à une telle manne. Voilà pourquoi, après le coup bas contre Dominique Strauss-Kahn et singulièrement à un moment où l’autre poids lourd que craint Sarkozy dans la course au pouvoir ; c'est-à-dire Dominique de Villepin, est sur le point d’être acquitté dans l’affaire Clear stream, il serait étonnant que maître Bourgi ne soit pas en mission pour Sarko. Tous les ingrédients sont réunis pour ressembler au style sarkozien d’exécution de ses adversaires. Tôt ou tard, cette affaire rattrapera Nicolas Sarkozy, cependant, contre Monsieur de Villepin, le mal aura déjà été fait. Dire que l’actuel président français a fait cesser cette danse macabre de mallettes d’argent, nous amène à dire que maître Bourgi a dit une demi-vérité, donc n’a qu’un courage partiel…


  • Côte d'Ivoire : qui sont les Casques bleus violeurs ?
    16/09/2011 - jeuneafrique.com - Lu 192 fois

    L'Onuci a révélé au début de septembre que des Casques bleus étaient soupçonnés d'avoir commis des crimes sexuels en Côte d'Ivoire. Des investigations poussées doivent avoir lieu à partir du 17 septembre. Les Casques bleus soupçonnés par l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) « d’exploitation et d’abus sexuels » sur la personne de plusieurs jeunes filles de moins de 16 ans, à Guiglo, dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, seraient, selon nos informations, des soldats béninois et malawites, ainsi que des policiers pakistanais. Le 17 septembre, des enquêteurs arriveront de New York afin de procéder à des investigations approfondies. En juillet 2007, des membres du contingent marocain de l’Onuci basé à Bouaké avaient déjà été soupçonnés d’abus sexuels sur mineures et aussitôt rapatriés.

  • Une Ivoirienne affrontant les policiers français lors d\'une manifestation
  • Paris: «Show» de Ouattara, Wade... Répréssion musclée .Les Africains dignes protestent, la police de Sarkozy réprime. Un Ivoirien dans le coma. La « République des boucantiers » transhume à Paris.
    16/09/2011 - le nouveau courier - Lu 396 fois

    Une noire colère. Les centaines d’Africains qui, en pleine journée de travail – certains ont pris une permission, d’autres ont abandonné leur commerce – ont convergé vers l’UNESCO pour crier leur détestation de la Françafrique incarnée par des leaders comme Alassane Ouattara et Abdoulaye Wade, se sont exprimés hier. « J`aime la France, j`aime l`Afrique, mais je n`aime pas la France-à-fric », « A bas la Françafrique! », « Wade assassin! Ouattara assassin! Abdel Aziz assassin! », «Halte au pillage des richesses africaines ». Les slogans étaient forts. La répression aussi. Cela fait plusieurs mois que les Renseignements généraux français enquêtent sur le mouvement de dénonciation de l’imposture ivoirienne et de la dénonciation de la guerre françafricaine de Côte d’Ivoire. Ils ne comprennent pas ce mouvement africain qui ne s’essouffle pas et qui fait désordre alors que Sarkozy raconte à son peuple qu’il a délivré les Ivoiriens de la tyrannie. Les CRS français ont donc été déployés par centaines pour saboter la manifestation devant l’UNESCO. Les premiers «indignés » arrivés sur les lieux ont été encerclés et quasiment immobilisés trop loin du siège de l’UNESCO. Une sorte de cordon a été créé pour empêcher les personnes arrivées un peu plus tard d’avoir accès au lieu de la manifestation. Les manifestants arrivés par la station de métro Cambronne ont été coupés de ceux descendus à la station Ecole militaire. Malgré toutes ces mesures, les policiers français se sont signalés par leur brutalité, et ont usé et abusé des gaz lacrymogènes et de la matraque. Bilan : un manifestant dans le coma, transporté en service de réanimation. Les observateurs estiment en tout cas qu’à l’heure où le scandale de la «République des mallettes » a éclaté, l’opinion française est un peu mieux disposée à en apprendre un peu plus sur le «traitement particulier» infligé par la France à ses anciennes colonies, enjolivé en permanence par des médias aux ordres. Quant aux militants ivoiriens et panafricains de France, ils tiennent le coup. Pour envoyer un message fort de courage à ceux qui, en Côte d’Ivoire, ploient sous le poids d’une terreur cyniquement organisée. Gaspillage éhonté de l'argent public à Paris Alassane Ouattara surprend de plus en plus les Ivoiriens et particulièrement ses partisans qui ne suivent plus la logique de ses «solutions». Alors que la Côte d’Ivoire traverse une zone de turbulences économiques extrêmes, il invite toute sa «République» à Paris pour festoyer au frais du contribuable ivoirien. Depuis sa prise de pouvoir le 11 avril dernier, le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, multiplie les «virées» hors du pays. Il a effectué en moins de 5 mois une dizaine de voyages à l’extérieur de la Côte d’Ivoire, exclusivement dans les pays qui lui ont été d’un soutien inestimable dans le changement de régime en Côte d’Ivoire. A peine de retour d’un séjour hexagonal, il y a 15 jours, Ouattara y est retourné depuis le week-end pour assister à la remise du prix Félix Houphouët Boigny (Fhb) pour la paix de l’Unesco. Cette fois, Ouattara n’a pas manqué d’inviter à ce banquet, au frais du contribuable ivoirien, tous les membres ou presque de sa coalition au pouvoir. Abidjan s’était vidé de l’essentiel des hommes du régime actuel au pouvoir, à l’exception du Premier ministre qui avait la «garde» de la maison. Outre Henri Konan Bédié qui a pris l’habitude de représenter plus ou moins l’Etat de Côte d’Ivoire à cette cérémonie annuelle, on notait la présence des présidents d’institutions, dont Marcel Zadi Kessy, président du Ces, Charles Konan Banny, président de la Cvdr, Francis Wodié, président du Conseil constitutionnel version Ouattara, Youssouf Bakayoko, président de la Cei, Laurent Dona Fologo, ex-président du Ces, le gouverneur du District de Yamoussoukro nommé par Ouattara, Augustin Thiam. Ainsi que de plusieurs membres du gouvernement, tels Patrick Achi, Kobenan Kouassi Adjoumani, Raymonde Goudou Coffie, Charles Diby, Ahoussou Jeannot, et de Kouadio Konan Bertin (KKB) et Zié Daouda Coulibaly du Pdci. Et bien d’autres personnes transportées, nourries et blanchies aux frais de l’Etat de Côte d’Ivoire dans une situation de crise économique profonde, où les recettes prennent rarement le chemin des caisses de l’Etat, du fait du rançonnage sauvage des Frci qui continuent d’avoir une mainmise sur des secteurs vitaux de l’économie. A tout ce monde déjà pléthorique, l’on doit bien sûr ajouter les membres des différentes délégations qui les accompagnent, forcément pléthoriques. Dans une période difficile et pour l’Etat et pour les Ivoiriens. Comment le super-économiste qu’est Ouattara peut-il, dans une telle situation, se jouer les «boucantiers » (personnes enclines aux gaspillages, ndlr) avec le peu de ressources que collectent les régies financières ? Il ne peut chanter l’hymne à la bonne gouvernance le matin et multiplier les dépenses superflues le soir. La situation financière de l’Etat, ce n’est un secret pour personne, est très préoccupante. Pendant que l’Etat vient de lancer un emprunt obligataire dans l’objectif de renflouer quelque peu ses caisses, que les régies financières ont du mal à se retrouver après 5 mois, que la Côte d’Ivoire est obligée de quémander de l’argent ne serait-ce que pour payer ses fonctionnaires (une première en 51 ans d’indépendance), les Houphouétistes au pouvoir s’offrent une semaine de villégiature au frais du contribuable. Pour disent-ils assister à la remise du prix Félix Houphouët-Boigny pour la paix, où leur «hôte», le président français, n’était même pas présent. Les Ivoiriens ont des raisons de désespérer.







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