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martes, 13 de septiembre de 2011

la crise que vit la Côte d’Ivoire, n’est pas une simple crise locale






Bernard Houdin : Conseiller du Président Laurent Gbagbo

M. Bernard Houdin est un français qui est aujourd'hui l'une des personnes en première ligne dans la lutte pour la restauration de la souveraineté de la Côte d'Ivoire et pour la libération du président Gbagbo et de ses compagnons. Critiqué à tord et à travers par certains, aimé et adulé par d'autres, celui que tous ont surnommé "le blanc" de Gbagbo nous dit sans faux fuyants sa part de vérité dans cette interview exclusive qu'il a bien voulu nous accorder.

Abidjandirect : Pouvez vous nous raconter votre rencontre avec le Président Laurent Gbagbo ?

Bernard Houdin : La « genèse » de ma rencontre avec le Président Gbagbo nous appartient, au Président et à moi-même, mais sachez qu’elle remonte à près de 15 ans et qu’elle s’est développée et consolidée, au fil des ans et des évènements qui ont secoué le pays jusqu’à la crise actuelle.
Au cours de toute cette période j’ai appris à connaitre l’homme d’abord, et le Président ensuite, et j’ai acquis la conviction absolue que la Côte d’Ivoire, et l’Afrique, ont besoin de personnalités de son envergure pour assumer souverainement leur destin et c’est tout le sens de mon engagement à ses cotés dans ces heures difficiles pour le pays avec la certitude que sa vision de l’Histoire prévaudra à la fin.

Abidjandirect : Pourquoi ne vous a t on pas vu lors de la crise post électorale avant la chute du régime du président Gbagbo ?

BH : Peut être n’avez-vous pas suivi complètement la crise post-électorale. J’ai, d’abord, participé activement à la campagne électorale, en particulier au sein du « Comité des Experts » auprès du président du FPI, Pascal Affi N’Guessan, ce qui m’a valu, entre autres, de « suivre » activement le dépouillement du scrutin et, au vu des vrais chiffres, d’être certain de la victoire du président Gbagbo.
Le jour de l’investiture du Président, le 3 décembre 2010, j’ai été le premier invité, sur la RTI, d’Hermann Aboa dont l’incarcération actuelle est « plus qu’un crime, une faute » des dirigeants actuels, et, dès le 11 décembre, le Président m’a envoyé en mission en Europe.
Ainsi, le 17 décembre j’étais sur France Info, en direct, pour répondre à « l’ultimatum » lancé le jour même par le président français, qui donnait 48 heures au Président et à la 1ère Dame pour quitter le pouvoir. Et, depuis lors, je n’ai pas cessé de défendre, dans les medias et auprès des dirigeants français, la position du Président, en faisant de sa libération (et de celle de tous ceux et celles qui sont aujourd’hui illégalement détenus), un préalable à toute réconciliation nationale.
Ce n’est pas le lieu de faire état de toutes ces actions mais je peux vous dire, par exemple, que j’ai organisé et accompagné, la visite de Canal + à Abidjan pour l’entretien accordé par le Président à Michel Denisot et que, aujourd’hui, tous les actes posés dans cette période nous ont permis d’entretenir un discours de vérité qui commence à prendre son sens alors que les dirigeants installés par la force étrangère peinent singulièrement à assumer la réalité du pouvoir.

Abidjandirect : Que reprochez-vous concrètement à Alain Toussaint et il semblerait aussi que vous n’êtes pas en odeurs de sainteté avec la fille du président Mme Singleton ?

BH : J’ai dit et redit, au cours de mes différents entretiens précédents que mon combat était celui du Président, qui vient encore de me renouveler sa confiance, et de la vraie Côte d’ivoire, celle du pays réel contre le pays « légal » imposé de l’extérieur, et que je ne rentrerais pas dans des polémiques stériles. La ligne politique et les décisions qui en découlent dépendent du choix du Président. Tous ceux qui se réclament de lui doivent, d’abord, suivre ces choix.

Abidjandirect : Il semble que le seul ivoirien avec qui vous soyez en phase soit Claude Koudou. Mais ce derniers est plus percutant que vous est-ce une stratégie ou êtes vous de nature calme?

BH : Le Dr Claude Koudou est d’abord un ami et un compagnon de lutte de longue date du Président. Dans le cadre de ma mission j’ai souhaité qu’il soit un acteur central de la coordination de la Diaspora en Europe, tache délicate où il faut savoir gérer les égos et, malheureusement, les conflits d’intérêts. A cet égard sa formation universitaire scientifique, donc rigoureuse, est un atout dans l’accomplissement de son action.
Quant à moi je pense que la justesse de notre cause mérite d’être défendue avec sérénité car, comme le dit l’adage, « les tambours qui font le plus de bruit, sont aussi les plus creux ».

Abidjandirect : Quel sont vos rapports avec les Ivoiriens de la diaspora ?

BH : En ma qualité de représentant du Porte parole du Président, j’essaye de rencontrer le plus possible les associations et organisations issues de la diaspora, certaines anciennes, d’autres nées avec la crise, et je suis souvent impressionné par l’engagement des uns et des autres dans ce combat. J’étais à Montréal pour le 7 aout et j’y ai rencontré une communauté ivoirienne, fortement soutenue par de nombreux africains d’autre pays, totalement concernée par la situation actuelle. J’ai également des contacts dans plusieurs pays européens où je porterai, bientôt, la parole du Président. Ainsi je serai bientôt en Allemagne où la diaspora est active et je profite de cet entretien pour les féliciter, en particulier le jeune frère Olivier Don Sihi.

Abidjandirect : En tant que Français, quels actions concrètes avez-vous menez auprès de vos autorités pour la libération du président Gbagbo et de ses compagnons ?

BH : Vous connaissez le rôle « majeur » joué par la France « officielle » dans la crise en Côte d’Ivoire et il est évident qu’une partie de la solution se trouve ici. Vous comprendrez ainsi d’autant mieux que les actions menées dans ce cadre, pour être efficaces, ne doivent pas « souffrir » d’une publicité inadéquate.

Abidjandirect : Dans une interview à un confrère vous demandiez aux Ivoiriens d’arrêter les marches et manifestations sur la voie publique. Certains vous accusent de vouloir protéger votre pays d’origine et donc de trahir la lutte, d'autres vont jusqu'à dire que vous serez un agent des services de renseignements Français.

BH : Vous me donnez l’occasion de revenir, une dernière fois, sur ce sujet. J’ai dit clairement que les marches et autres manifestations publiques étaient des armes à notre disposition et, comme toutes les armes, devaient être utilisées à bon escient.
Au soir du 11 avril la réaction émotionnelle de chacun était naturelle et, j’ajouterai, légitime.
Aujourd’hui nous devons cibler nos actions et conserver une capacité « d’impact » qui risque de s’émousser dans la répétition excessive de certaines formes d’actions.
Cependant ces actions demeurent un moment majeures de la « mobilisation » de tous ceux qui se reconnaissent dans le combat du Président. Ainsi je pense que la venue de M. Ouattara à Paris, ces jours-ci, pour la remise du prix Houphouët-Boigny, doit être l’occasion pour les ivoiriens de la Diaspora de lui exprimer clairement leurs notions de la Liberté et de la Démocratie, telles que le président Gbagbo nous les a enseigné.
Quant aux allégations de certains que vous me rapportez, mais dont je n’ai moi-même jamais eu l’écho direct, elles me donnent l’occasion de citer le fameux proverbe : « les chiens aboient, la caravane passe !!». Un point, un trait !

Abidjandirect : C’est bientôt les élections en France et certaines voix appellent les Africains ayant la nationalité Française à sanctionner Sarkozy. Pour vous serait-ce une solution ?

BH : Je répète régulièrement à mes interlocuteurs dans le mode politique et dans les medias, que la crise que vit la Côte d’Ivoire, n’est pas une simple crise locale mais qu’elle va entrer dans l’Histoire, grâce à la volonté combattante du Président, comme le point d’inflexion des relations entre l’Occident et l’Afrique.
Cela se ressent de plus en plus dans l’engagement des communautés africaines à refuser d’accepter plus longtemps cette relation inégale que le Président a illustré dans son discours à la Nation du 7 aout dernier dans « le rapport dialectique du cavalier et de la monture ».
Il est vrai que des associations se créent actuellement pour mobiliser le vote des africains de France pour sanctionner l’ensemble de la politique menée par le Président français en Afrique et que leur poids potentiel (plus d’un million de voix) peut jouer un rôle déterminant le 22 avril 2012. Ce soir là, le président sortant pourra, sans doute, méditer, à ses dépens, que « l’homme africain » est entré dans l’Histoire !

Abidjandirect : Le président Gbagbo votre ami vient d’être inculpé ainsi que plusieurs de ses compagnons. Des mandats d’arrêts ont été aussi lancés contre sept de ses proches en exil. Quels sont vos sentiments face à tout cela ?

BH : Les « inculpations » du Président et de tous ceux qui sont illégalement et injustement retenus en différents lieus du pays sont inacceptables. Elles portent en elles le germe de la désunion nationale que le président Gbagbo avait voulu sauver dans toute la période née du coup d’Etat manqué du 20 septembre 2002. Quand j’observe ceux qui se pressent dans les allées du pouvoir à Abidjan aujourd’hui, je ne peux qu’éprouver un sentiment de tristesse et de honte mêlées pour tous ces gens qui doivent, pour l’immense majorité d’entre eux, d’être là grâce à la politique de réconciliation nationale qu’avait mené le Président.
Il suffit de relire les discours du Président après Marcoussis et les étapes successives (Accra, Pretoria) jusqu’à l’Accord Politique de Ouagadougou pour savoir qui voulait sincèrement préserver le tissu politico-social et qui ne voulait que le pouvoir sois dans l’ombre de « parrains » étrangers.

Abidjandirect : A quand date votre dernière rencontre avec le porte parole M. Koné Katinan et de quoi avez vous parlé ?

BH : Le ministre Koné Katinan est le Porte parole dument mandaté par le Président. Nous travaillons en plein accord mais permettez moi de ne pas m’exprimer plus que cela ici.

Abidjandirect : Quel relation avez vous avec les proches de Gbagbo exilés surtout ceux du Ghana ?

BH : Les moyens modernes de communication permettent de garder le contact avec les uns et les autres où qu’ils soient et nous ne manquons pas de le faire. Il en va aussi de la cohésion dans le combat long et difficile que nous avons choisi de mener au nom de principes qui ne sont pas négociables : la liberté et la Démocratie.

Abidjandirect : Si vous vous retrouviez en face d’Alassane Ouattara que lui direz-vous ?

BH : Je lui dirai : « Gbagbo kafissa » !

Abidjandirect : Votre mot à l’endroit des internautes d’Abidjandirect.net

BH : Les internautes qui visitent votre site sont, sans doute, issus de tous les milieux sociaux et politiques qu’ils soient d’Afrique ou d’autres parties du monde. Ainsi il doit en être de même pour vos lecteurs ivoiriens, qu’ils soient au pays ou dans la diaspora.
A ceux-ci, en particulier, je rappellerai que le combat de toujours du président Gbagbo a été celui du multipartisme, c'est-à-dire de la liberté d’expression, et que chaque ivoirien, quelque soit ses convictions, politique ou religieuse, doit s’inscrire dans le respect de l’autre et ne jamais oublier l’intérêt national. Dans toute sa vie politique le président Gbagbo a toujours combattu dans le respect des règles démocratiques. En tant qu’opposant il a connu la prison et l’exil. En tant que président il a subit trois coups d’Etat dont le dernier avec l’appui reconnu de puissances étrangères.
C’est un exemple à méditer pour les nouvelles générations qui seront bientôt appelées à diriger la Côte d’ivoire.
Enfin, pour tous celles et ceux qui défendent la vision du Président je voudrais leur transmettre, de sa part, tous ses encouragements pour faire triompher les idées pour lesquelles nous nous battons, et sa conviction de gagner ce nouveau combat.

source : abidjandirect.net







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