> To:
p.delablanca@hotmail.com> Subject: El genocidio israeliano y sus complices voluntarios
> From: gcasar
> Date: Fri, 22 Aug 2014 12:54:29 -0400
>
> Hola amiga
> un abrazo
>
> Le génocide israélien et ses complices volontaires
> James Petras
>
>
> James Petras - Photo : D.R.
>
> Mardi 19 août 2014
>
> En dehors d’Israël et de ses partisans organisés dans les principales
> organisations sionistes, l’opinion publique mondiale et la plupart des
> experts en droit international considèrent l’invasion par l’État
> sioniste de la bande de Gaza et son attaque systématique contre les
> civils et les infrastructures essentielles, comme un crime contre
> l’humanité.
>
> Le but de cet essai est quadruple :
>
> 1 Identifier la nature du crime - le caractère génocidaire de l’attaque
> armée et le processus qui mène à lui
>
> 2 Identifier les auteurs directs des crimes de guerre ainsi que leurs
> complices nationaux et internationaux
>
> 3 Expliquer les liens entre les dirigeants, les décideurs, les
> propagandistes, les complices et les séides, y compris leurs
> idéologies, leurs intérêts matériels et leur structure
> organisationnelle, qui font que leurs crimes soient non seulement
> possibles, mais commis à ce jour en toute impunité
>
> 4 Identifier les intérêts impériaux plus étendus qui lient Israël aux
> États-Unis, et dans la poursuite desquels, l’assaut de Gaza n’est
> qu’une horrifiante répétition.
>
> La « morale » de matons dans un État génocidaire
>
> Les responsables politiques de l’état génocidaire, gèrent une société
> fortement militarisée où les citoyens et les soldats, les criminels et
> les professionnels, les tortionnaires et les sociopathes peuvent
> coexister en une même personne. La rationalité froide est mise en œuvre
> pour assassiner en masse, la technologie pour détruire massivement, la
> langue pour débiter des euphémismes et présenter les bourreaux en
> victimes (et vice versa). Les préceptes moraux sont avilis et
> supplantés par l’éthique de l’assassinat de masse. Des moralistes, des
> rabbins, des philosophes éthiques, tous se joignent pour bénir les
> bombes larguées sur les hôpitaux, les écoles, les maisons et tous les
> êtres vivants - même les morts enterrés ne reposent pas en paix quand
> les cimetières sont bombardés.
>
> Des dirigeants imprégnés d’une vision génocidaire, ne voient que des
> objectifs militaires - un peuple opprimé n’existe pas - toute existence
> et toute institution humaine dans les aires ciblées sont à démolir. La
> destruction de la vie humaine, de l’existence même des Palestiniens est
> devenue l’objectif ultime de cette opération obscène.
>
> La décision pratique d’exterminer les Palestiniens était consciente,
> planifiée, et poursuivie avec une détermination implacable par le
> sommet de la hiérarchie et réalisée avec un enthousiasme sauvage par «
> l’armée citoyenne » israélienne.
>
> Le déroulement de ce plan mortel a commencé avec ce qui semblait être
> une offre de paix « généreuse ». En 2004, le criminel de guerre,
> Premier ministre israélien, Ariel Sharon avait « accordé » aux
> Palestiniens l’autonomie à Gaza et en août 2005 retiré quelques
> milliers de colons juifs et les troupes terrestres israéliennes. La
> conséquence de cette indulgence : Plus de 1,4 million de Palestiniens
> ont été verrouillés et entassés dans la plus grande prison à ciel
> ouvert du monde, le plus grand ghetto de l’histoire. Ce fut un rappel
> écœurant de la rafle nazie des juifs polonais emmenés comme des moutons
> au ghetto de Varsovie où, eux aussi, s’étaient vus accordés une «
> autonomie ». Une fois que les colons juifs partis (et recevant une «
> compensation » de $300.000 par famille), l’armée israélienne a fermé
> toutes les entrées et sorties de Gaza. La terre, la mer et l’espace
> aérien ont été bloqués et un contrôle total a été imposé pour l’entrée
> de nourriture, des médicaments, des livres scolaires ainsi que pour la
> sortie des Palestiniens en recherche de traitements médicaux, pour
> effectuer des études universitaires, des voyages normaux ou un commerce
> quelconque. C’est le reflet de la politique nazie envers ceux qui
> étaient piégés dans le ghetto de Varsovie. Des agriculteurs
> palestiniens étaient abattus alors qu’ils s’occupaient de leurs champs,
> des actes de brutalité rappelant la famine imposée par le blocus nazi
> de Leningrad. Et le monde a été horrifié !
>
> Gaza et le ghetto ont d’abord été mis en place comme camps de
> concentration à ciel ouvert - des mesures temporaires pour masquer les
> vrais desseins. La jeune population de Gaza en 2014 est passée à plus
> de 1,8 millions d’êtres humains piégés. De toute évidence, si les
> habitants de Gaza ne pouvaient voyager, cultiver la terre, pécher ou
> commercer par des moyens normaux, ils allaient creuser des tunnels pour
> s’approvisionner et se battre contre leur relégation au statut
> d’animaux en cage par l’État d’Israël. Les prochaines étapes après la
> réussite de leur isolement, seraient systématiques et préméditées : les
> Sionistes, comme les Nazis, ont lancé une guerre à outrance contre les
> inévitables actes de résistance des opprimés. Ils ont envoyé des
> avions, des chars, des missiles et des bombes pour raser des zones
> peuplées, en particulier les quartiers où les jeunes combattants
> s’étaient levés pour résister à cette cruauté insupportable. Les jeunes
> combattants héroïques de la bande de Gaza, comme leurs prédécesseurs à
> Varsovie, ont résisté à leurs ennemis totalitaires, encore et encore.
> Pendant ce temps, la grande majorité des Israéliens juifs
> applaudissaient la dévastation tout en prétendant être les victimes.
> Des jeunes juifs de la diaspora se sont portés volontaires pour se
> joindre à l’armée israélienne et massacrer des Palestiniens, tout comme
> la population allemande avait célébré, ensemble avec le Bund allemand à
> l’étranger, les crimes totalitaires de leurs dirigeants. Leurs réponses
> étaient presque identiques mais en temps et en lieux différents :
> Peuple élu et Aryens du monde, se sont unis contre ceux qu’ils ont
> qualifiés de « terroristes », déclarant que leurs tunnels deviendront
> leurs tombes !
>
> En conformité avec cette mythologie de super-race, la machine à tuer
> israélienne est vraiment très efficace pour assassiner des civils non
> armés - des invalides qui ne peuvent courir, des médecins qui restent
> pour soigner les blessés, et des mères avec leurs enfants dans leurs
> abris fragiles - et assez pathétique quand il s’agit d’affronter face à
> face, des combattants déterminés de la résistance armée. Depuis le 6
> août 2014, l’aviation, la marine et l’artillerie israéliennes avec des
> techniques de guerre à longue distance, ont abattu 1.594 civils
> palestiniens – comparés à 3 civils en Israël (un bédouin, un
> travailleur agricole thaïlandais et un juif israélien), un rapport
> ahurissant de plus de 1.500 civils palestiniens pour l’un des « élus ».
> Mais quand il s’est agi de « combats au sol », 64 soldats israéliens
> ont été tués contre 281 partisans palestiniens, soit un rapport de 4,4
> à 1, bien qu’ils bénéficiaient du soutien de la l’aviation israélienne
> et de leur protection individuelle de haute technologie, les Israéliens
> ont subi des pertes militaires lourdes quand leur agression a pris la
> forme d’incursions terrestres contre des partisans mal équipés mais
> prêts à mourir pour leurs maisons et leur libération.
>
> Les criminels de guerre : qui sont-ils et quels sont leurs crimes
>
> Il est clair que ce sont les commandants des forces armées
> israéliennes, des soi-disant Forces de défense israéliennes, qui sont
> responsables des attaques systématiques par la terre et par l’air,
> contre des civils, des hôpitaux, des écoles, des sanctuaires de
> réfugiés, qui sont aux premières loges pour mériter une inculpation
> pour crimes de guerre. Ils devraient être rejoints par les stratèges
> militaires israéliens et les décideurs qui ont systématiquement et
> pénalement ciblé des maisons, des quartiers, des installations de
> purification de l’eau et des stations d’épuration, des réseaux et des
> centrales électriques, dans un effort planifié, délibérée de détruire
> toute possibilité d’existence quotidienne normale pour près de 2
> millions de Palestiniens. Ils ont commis de graves crimes contre
> l’humanité, selon les Conventions de Genève et les normes juridiques
> établies à Nuremberg. Il est des témoins oculaires et des documents
> montrant des soldats de rang moyen et inférieur en train de tirer
> gratuitement sur des écoliers, des gens qui font leurs achats et des
> mères avec des bébés qui fuient les zones de combats. Les poursuites
> pour crimes de guerre ne peuvent être limitées aux quelques dizaines
> d’officiers supérieurs ; ces crimes ont été commis à tous les niveaux
> de l’armée israélienne.
>
> Les dirigeants et décideurs politiques, à commencer par le Premier
> ministre Benjamin Netanyahou et son cabinet, les membres éminents des
> partis et de la Knesset, qui ont été les chevilles ouvrières dans le
> lancement de la campagne-éclair contre Gaza et ont justifié les
> massacres massif de civils, devraient clairement être au centre de tout
> Tribunal international pour des crimes de guerre.
>
> Mais que dire de l’opinion publique israélienne, la grande masse des
> Israéliens juifs, qui se considèrent comme moralement au-dessus de
> l’opinion publique mondiale malgré une révulsion quasi-universelle par
> rapport aux crimes israéliens ? Plus de 90% des Israéliens juifs ont
> apporté un soutien sans faille au bain de sang en cours, encourageant
> leur armée quotidiennement depuis des tribunes érigées sur les collines
> surplombant la bande de Gaza, bien que connaissant les conséquences
> pénales de leur soutien - ils sont aussi un élément essentiel de cette
> entreprise criminelle. Ils ont célébré le carnage et ils ont attaqué
> violemment les quelques Israéliens qui ont ouvertement remis en
> question cette « guerre ». Les Israéliens n’ont pas droit à la
> présomption « d’ignorance innocente » ; ils ne peuvent pas appeler cela
> un « conflit tragique entre deux peuples ». Aucun Israélien ne peut
> s’absoudre en prétendant ignorer la nature des crimes commis en son nom
> - pas plus qu’ils ne peuvent invoquer l’ignorance ! La majorité des
> Israéliens juifs informés avaient exigé cette guerre dès le départ.
> Nombreux étaient ceux qui avaient participé à des manifestations
> racistes avec des banderoles et des chants appelant « Mort aux Arabes !
> Ils portent leur approbation de l’holocauste de Gaza comme un badge
> d’honneur. Quatre-vingt-dix pour cent des citoyens juifs en Israël ont
> rejeté tout cessez-le-feu humanitaire : Des chroniqueurs de journaux et
> la grande majorité des auteurs de lettres dans la presse quotidienne
> argumentaient ouvertement pour l’extermination ! Des criminels de
> guerre auto-proclamés sont fêtés comme des héros par leurs frères
> d’outre-mer, qui se hâtent d’approuver ou même de rejoindre le carnage.
> Gideon Levy, journaliste dissident solitaire de Haaretz, s’est fait
> cracher dessus dans tous les cafés à la mode et doit maintenant prendre
> son café chez lui.
>
> Que peut-on dire à propos des « moralistes », les célèbres grands
> rabbins, qui n’hésitent pas à pousser pieusement au carnage de masse :
> y a-t-il une haute cour d’autorité religieuse pour que ces « saints
> hommes » soient jugés pour leur responsabilité dans l’incitation à des
> crimes de guerre ? Qu’en est-il du réseau mondial d’organisations
> sionistes lobbyistes auprès du Congrès étasunien et de l’exécutif,
> corrompus et pleutres, qui assurent des livraisons de milliards de
> dollars d’armes meurtrières ? Ne sont-ils pas complices de génocide
> avant et après les faits ?
>
> Cependant, c’est un mensonge flagrant et une tromperie délibérée de
> prétendre, comme le font certains critiques-escrocs de « Gauche », que
> les États-Unis « partagent la responsabilité » des crimes israéliens
> contre la bande de Gaza. Qui a demandé au peuple étasunien d’endosser
> ce massacre ? Quand le peuple étasunien a-t-il organisé un « lobby »
> pour acheter des votes du Congrès ? Le peuple étasunien a-t-il organisé
> des collectes de centaines de millions dollars dans le luxueux
> Waldorf-Astoria où les élus républicains et démocrates se sont engagés
> à attribuer $225 millions supplémentaires de missiles et des chars à
> Israël, pour réapprovisionner son arsenal après le rasage des milliers
> de maisons et l’extermination de familles entières dans la bande de
> Gaza ? N’importe quel chercheur sérieux, qui se serait penché sur la
> politique intérieure étasunienne, saurait que les présidents des 52
> plus grandes organisations juives étasuniennes sont complices des
> attentats terroristes de Gaza par Israël. Des sondages montrent que la
> majorité des jeunes étasuniens sympathisent avec les droits des
> Palestiniens ...
>
> Y a-t-il une clause dans la procédure du Tribunal militaire
> international de Nuremberg qui peut porter des accusations contre des
> complices d’outre-mer, de crimes de guerre ? Qu’en est-il des
> universitaires gauchistes et des journalistes « progressistes » de
> renom qui couvrent leurs complices d’outre-mer accusant à tort les «
> États-Unis » (et insinuant la complicité du peuple étasunien) dans ce
> massacre ?
>
> Les liens qui unissent
>
> Nous avons identifié un lien direct entre l’élite politique
> israélienne, son commandement militaire et la masse de sa population,
> dans la responsabilité des crimes de guerre et de génocide avec la
> complicité matérielle active des organisations sionistes d’outre-mer.
> Ils agissent comme une force cohésive s’élançant en avant dans le sang
> et la barbarie de la guerre totale contre les Palestiniens - les
> habitants et propriétaires légitimes et originels de ce que l’on
> appelle maintenant « Israël ».
>
> La question se pose : Qu’est-ce qui les unit dans cette horrible
> entreprise ? Quel aveuglement moral les afflige tant qu’ils ignorent
> les étagères encombrées par les écrits et les enseignements humanistes
> tels que Spinoza, Kant, Babel, ou Buber ? S’agit-il de loyautés
> tribales tirées de contes de l’Ancien Testament de vengeance et
> d’infanticide ? Sont-elles les expressions d’un fanatisme
> ethno-religieux lié à la quête d’un empire régional et de pillage ?
>
> L’idéologie raciste et son expression virulente provenant à la fois des
> hautes fonctions et de la « rue juive » sont répandues et ouvertes.
> Dégrader les Palestiniens, tout en prétendant être une race supérieure
> au-dessus des lois du reste du monde, sert à justifier tous les crimes
> contre la population de Gaza. De près ou de loin, l’expression «
> identité et solidarité juive collectives », fondées sur la supériorité
> ethnico-religieuse, toujours menacé par des peuples « indigènes »
> inférieurs, hostiles, explique le soutien sans faille des plus grands
> magnats d’Hollywood, des professeurs de l’Ivy League, des intellectuels
> français, des pairs britanniques et des proéminents banquiers
> d’investissements de Wall Street.
>
> Affinités idéologiques et les loyautés ethnico-religieuses mises de
> côté, de nombreux Israéliens juifs ont également de grands enjeux en
> matière de pillage et d’expulsion du peuple palestinien : la saisie de
> terres palestiniennes aboutit à la construction de nouveaux logements
> subventionnés peu chers, des piscines pour les juifs seulement, le
> développement de terres où jadis florissaient des oliveraies et où des
> familles élargies avaient vécu et sont mortes. Les juifs de la classe
> moyenne et ouvrière obtiennent des logements gratuits ; les
> spéculateurs immobiliers saisissent au bord de la mer des terrains de
> choix pour en faire des copropriétés d’appartements de luxe et des
> destinations touristiques. Les entrepreneurs de la construction
> obtiennent des contrats lucratifs auprès de l’État. Le pillage
> constitue une base matérielle importante pour un niveau élevé de vie en
> Israël, de nombreuses fois plus élevé que celui des Palestiniens,
> beaucoup plus élevé que celui de la population non juive d’Israël et
> plus même que les étasuniens qui ont été contraints à subventionner «
> l’État juif » pendant près de 50 ans.
>
> Tout aussi important, l’attaque israélienne contre Gaza sert de terrain
> d’essai pour ses armes de destruction massive et de son Dôme
> anti-missile. À cet égard, le massacre de Gaza sert de répétition
> générale (et un avertissement graphique) pour de nouvelles guerres dans
> la région en association avec les États-Unis et leurs clients. Les
> derniers documents de l’analyste la NSA, Edward Snowden, révèlent
> qu’Israël travaille en tandem avec les États-Unis sur toute l’Afrique
> du Nord, le Moyen-Orient, le Golfe Persique, l’Asie du Sud et les pays
> islamiques dans le choix des objectifs et l’élaboration des plans de
> guerre. Le Grand Israël n’est plus un rêve cinglé de visionnaires juifs
> : il est en cours et ses débuts sanglants à Gaza présagent des guerres
> de plus en plus sanglantes contre l’humanité.
>
> Conclusion
>
> La guerre totale d’Israël contre la bande de Gaza a soulevé la
> condamnation de millions de personnes à travers le monde, une plus
> grande colère devant ses crimes contre l’humanité ainsi que des appels
> pour sa conduite devant un tribunal international pour crimes de
> guerre. Si un tel tribunal devait être convoqué, il conviendrait de
> déterminer la largeur du filet - où tracer la ligne entre les
> dirigeants, soldats, masses et partisans complices d’outre-mer, tous
> impliqués à un degré ou à un autre ? Combien d’enquêtes devront être
> menées contre des « complices volontaires » pour assassinats en masse
> et combien seront jugés ?
>
> L’horreur et l’indignation croissante ont isolé Israël de la grande
> majorité de l’humanité, y compris de milliers de juifs - mais elles ont
> durci ses dirigeants et suscité son puissant noyau de partisans
> influents, en particulier aux États-Unis.
>
> Les jusqu’au-boutistes, dans leurs suites luxueuses, sont dans la
> contre-offensive. Les principaux producteurs d’Hollywood dénoncent les
> acteurs qui indignés, ont osé critiquer les crimes de guerre israéliens
> à Gaza, les qualifiant « d’antisémites » et les menaçant de les mettre
> sur une liste noire à vie, pour tout travail de cinéma ou de scène. De
> puissantes organisations sionistes non seulement assurent l’opposition
> étasunienne à toute résolution du Conseil de sécurité de l’ONU
> condamnant les crimes de guerre israéliens, mais aussi l’approbation à
> l’unanimité (100%) du Congrès et de la Maison Blanche pour une «
> allocation d’urgence » de $250 millions de l’argent des contribuables,
> pour réapprovisionner Israël en bombes et en missiles, pour remplacer
> celles avec lesquelles la population de Gaza a été bombardée. Les plus
> durs, ceux qui parlent pour les présidents des 52 principales
> organisations juives étasuniennes, ont poursuivi sans relâche leur
> soutien au carnage d’Israël, même face à des centaines de milliers de
> manifestants qui défilent à travers le monde pour soutenir les droits
> du peuple palestinien. Les jusqu’au-boutistes affichent ouvertement
> leur soutien aveugle aux crimes de guerre israéliens. Ces fanatiques
> sont convaincus que toutes critiques des crimes de guerre israéliens,
> qu’elles soient chrétiennes, musulmanes, hindoues, juives ou athées,
> sont le fait d’antisémites, de pervers ou de terroristes et doivent
> être censurées ou écrasées ! À l’intérieur du bunker sioniste il y a un
> renforcement de poigne de fer pour la loyauté à Israël, tandis qu’à
> l’extérieur, va bon train la propagande minimisant ses crimes de guerre
> et les dénégations véhémentes de la complicité étrangère au génocide.
>
> Épilogue : Un dialogue entre les sionistes
>
> Le sioniste de droite dit à la gauche, « Les crimes au service du Grand
> Israël sont des vertus. » La gauche répond « Il y a des crimes, mais en
> dernier ressort ce sont les États-Unis qui sont les responsables ».
>
> Un ancien observateur perspicace sioniste commente avec satisfaction :
> « C’est notre division du travail : les bons sionistes défendent Israël
> et les sionistes de gauche confondent ses détracteurs. »
>
> James Petras
>
>
http://petras.lahaine.org/?p=1998>
> James Petras, est ancien professeur de sociologie à l’Université de
> Binghamton, New York. Il exerce la lutte de classe depuis 50 ans. Il
> est conseiller auprès des paysans sans terre et des sans-emploi au
> Brésil et en Argentine. Il est co-auteur de la Globalisation Unmasked
> (Zed Books) et peut être contacté :
jpetras@binghamton.edu >
http://petras.lahaine.org/>
> Traduction Alexandre MOUMBARIS
>
> correction Marie José MOUMBARIS
>
> © LE GRAND SOIR - Diffusion non-commerciale autorisée et même
> encouragée.
> Merci de mentionner les sources.
> Publié le 21 août 2014
>
> Gloria CASARI
> 06 18 41 63 13
>